Krisal fête ses noces d’argent avec les arts

Tribune de Genève, 08 décembre 2017

Krisal fête ses noces d’argent avec les arts

Il en va des couples comme du négoce: ceux qui empruntent le chemin de la persévérance marchent souvent vers la fortune. Non pas que Christine Ventouras, au gouvernail de la galerie Krisal depuis vingt-cinq ans, ait vu ses poches se remplir démesurément. Mais elle a su manœuvrer sa barque avec bonheur, flair hardi et enthousiasme méditerranéen dans les voiles, sans se soucier du vent des modes. Sans doute a-t-elle aussi bénéficié de quelque faveur du ciel, puisqu’elle avoue que la chance n’a pas cessé de lui «tendre la main». […]

https://www.tdg.ch/culture/krisal-fete-noces-argent-arts/story/29779592

Postures d‘écritures inaugure l’Athénée 4



Tribune des Arts, 27 avril 2017

Béatrice Mazzuri présente des portraits grand format de poètes et écrivains français.

Reconvertie d’abord en lieu culturel, cette ancienne chapelle, baptisée désormais Athénée 4, commencera sa troisième vie ce soir avec l’inauguration de son nouvel espace alternatif (dès 16h). Au programme : musique live, mapping, petits plats et, surtout, vernissage de la nouvelle exposition de Béatrice Mazzuri, intitule « Postures d’Ecriture ».

L’artiste genevoise réunit ses deux passions, la peinture et la littérature, pour proposer des portraits grand format de poètes et écrivains français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Malraux, Chateaubriand, Breton…Dans leur posture, au travers de leur regard, « ils partagent une même interrogation sur le temps, le même refus de la disparition ». Voilà de quoi alimenter les discussions autour d’un verre ! J-D-S

Béatrice Mazzuri revisite le Rajastan

Article-de-la-Tribune-des-Arts-Jeudi-21-janvier-2016-698Tribune des Arts, 21 janvier 2016

Cette artiste assure une dimension éternelle aux photos souvenirs de voyage.

Artiste genevoise ne se réclamant d’aucune école, mais peignant depuis toujours,Béatrice Mazzuri à choisi le cadre encheteur de Genolier pour dévoiler ses dernières créations personnelles. Après les grandes capitales spirituelle du monde comme Venise ou Istanbul, elles portent cette fois-ci sur l’Inde et plus particulièrement le Rajasthan.

Ce qui nous vaut pas moins de vingt-trois oeuvres de grand format, originales, qui pourraient se résumer comme des tableaux peints à partir de photos estompées et sur lesquelles avec sa grande sensibilité toujours en éveil, elle crée des sortes de paysages mentaux qui n’en livrent que mieux les ombres du passé.

Tribune des Arts 10 mars 2016

tda-699Délaissant les hauteurs de Genolier, l’artiste Béatrice Mazzuri poursuit au bord du Rhône, au pont de la Machine exactement et jusqu’au 29 mars, son exploration de peintures sur base photographique. Rives et dérives nous entraîne pour la troisième fois sur cet espace plus conceptuel et plus magique aussi. Avec la pierre pour ce qui rassure et l’eau pour ce qui déborde.

Un bal pour lutter contre la paraplégie

PARIS-MATCH-MAI-2015-672La Fondation internationale pour la recherche en paraplégie (IRP), qui fête cette année ses 20 ans, a organisé son traditionnel Bal du Printemps, qui s’est déroulée fin mars à la Halle Sécheron, à Genève. Cette soirée, qui a réuni 530 convives, a été marquée par l’exposition « 12 Animaux par 12 artistes en faveur de l’IRP », un repas de gala proposé par le chef Michel Roth, de l’Hôtel Président Wilson, un court-métrage documentaire sur le projet d’essais cliniques du Docteur Jocelyne Bloch(CHUV) et du professeur Grégoire Courtine (EPFL), ainsi que la vente aux enchères orchestrée par Simon Kidston. La soirée s’est terminée par un concert piano-voix de Pascal Obispo. L’événement a permis de récolter près de 250 000 Fr. en faveur de projet de recherche en Suisse et dans le monde. Certaines œuvres réalisées pour « 12 Animaux par 12 artistes en faveur de l’IRP » sont encore en vente sur le site de l’IRP, www.irp.ch

Pour la bonne cause - Tribune des arts du 19 janvier 2015

tda-671IL IMPRESSIONNE par sa carrure quand on l’approche pour la première fois. Mais il n’est pas du

tout agressif, plutôt craintif même. Mammifère herbivore méconnu, il est en voie de disparition par suite des braconnages à la recherche de sa corne à laquelle on prête des vertus aphrodisiaques. Autant de raisons qui ont poussé la Genevoise Béatrice Mazzuri à customiser ce rhinocéros en résine en s’inspirant de l’univers joyeusement coloré“ de Sonia Rykiel. Il peut ainsi mieux exprimer son originalité et son droit à la vie, estime l’artiste: «Ayant toujours admiré et porté les créations de la styliste Sonia Rykiel, il m’a semblé naturel d’associer cette image paradoxale du style et de

l’élégance, du raffinement et de la lumière, à ce mammifère qui m’émeut et chez qui j’apprécie l’aptitude à être solitaire, indépendant et libre.» Cet animal ainsi que onze autres, tous des pièces uniques décorées par des artistes de Suisse romande, seront mis en vente au prix de 10 000 francs chacun lors du traditionnel Bal du printemps à la Halle Sécheron à Genève, le 20 mars prochain, au profit de la Fondation internationale pour la recherche en paraplégie. La plupart seront exposés dès le 26 février au Président Wilson.

www.irp.ch

Tribune de Genève, le 10 octobre 2013,,Section Tribune des Arts, p.26 Par Michel Bonel

Tdgv4-565CONSECRATION VENITIENNE POUR LA GENEVOISE BEATRICE MAZZURI

Exposition

Femme super active et artiste douée, elle expose huit créations sur le thème des Itinéraires d’Orient

On se demande où Béatrice Mazzuri puise ses forces. Née sur les terres arides des Cévennes, ce qui déjà vous forge le caractère, résidant à Genève depuis 1973, elle a enseigné tout d’abord la littérature française et l’histoire de l’art. Elle est l’auteur de deux livres et se prépare à en publier un troisième, N. ou l’ombre du Palais. Elle dirige aussi, depuis plus de trente ans, l’agence Beyaz Partners spécialisée dans la décoration et la rénovation, et pratique le coaching individuel. Mais son jardin secret, pourtant déjà amplement médiatisé, c’est la peinture qu’elle revisite à partir de photographies. On ne compte plus le nomre de ses expositions individuelles ou collectives auxquelles elle a participé, en Suisse, en France ou aux Etats-Unis. Et voici qu’elle vient d’élargir son horizon en exposant, jusqu’au 20 octobre, huit tableaux récents de grande dimensions, à Venise même, à la galerie Juris & Perl, située au Campo Santo Stefano, en parallèle à la Biennale.

Au programme, trois sources d’inspirations : Venise, Istanbul et le Rajasthan. Elle a passé tout l’hiver dernier au Palazzo DA Mula sur le Grand Canal peint par Monet en 1908. Le résultat de ce long séjour sera présenté à Genève en avril 2014, puis à Montreux en novembre

L‘odyssée vénitienne d’une peintre genevoise

Béatrice Mazzuri expose ses récentes créations sur fond d’évasion à la Cité du Temps.

 

Béatrice Mazzuri revisite le Rajastan

ORE12, 24 septembre 2013
Béatrice Mazzuri tra fotografia e pittura. 
Par Michele de Luca  

I suoi “Itinerari d’Oriente” in una avvincente mostra a Venezia

Tutto il fascino e il mistero dell’oriente è evocato dalla pittura dai forti accenti cromatici dell’artista franco-svizzera Béatrice Mazzuri, le cui opere sono esposte nella Galleria Juris & Perl di Venezia in Campo Santo Stefano. Si tratta di dieci lavori (raccolti nella mostra “Back true: itinerari d’oriente”), presentati per la prima volta in Italia, che costituiscono una sorta di cammino all’interno del quale convergono come chiave di lettura le parole: viaggio e ricerca. Viaggio come trama esistenziale filosofica, ricerca di una conciliazione fra opposti: colori/ trasparenza, Oriente/Occidente, presenza/assenza. Un viaggio “interiore”, in cui la Mazzuri ritrae lo spazio fra sogno e realtà dei luoghi, le presenze umane già svanite, il passaggio del tempo verso l’eternità attraverso una tecnica originale e personalissima che unisce fotografia e pittura.

Partita per un lungo vagabondaggio in India, ritorna con più di 3500 fotografie che utilizza come base per dipingere con pennelli e colori. Il quadro così ottenuto subisce un altro trattamento con una tecnica a calco. Il risultato finale viene fotografato così da restituire all’opera tutta la leggerezza dell’immagine poetica inseguita dall’artista: “Une fois obtenu ce que je voulais, je l’ai photographié“. Questa tecnica, innovativa, non è una mera esibizione di stile, se pur finissima, ma nasce dalla forte esigenza dell’artista di comunicare le più intense emozioni vissute nei momenti della visione e dell’attrazione verso volti e paesaggi. Sono proprio le tematiche del ritratto e del paesaggio a stimolare particolarmente la fantasia dell’artista. Entrambe hanno una potenza comunicativa sorprendente, che cattura e monopolizza il nostro sguardo al punto da farci dimenticare da dove vengano i personaggi ritratti e i precisi contorni di un luogo.

La Mazzuri dunque, fotografa, dipinge, coglie, ascolta: dai paesaggi aridi e violenti delle Cevannes nella sua Francia natale ai colori intensi dell’India del Nord, dalla Cupola di Santa Sofia ad Istambul, alla Basilica di San Marco a Venezia, città su cui, nell’ultimo periodo, ha concentrato la sua attenzione. Il colore delle emozioni trasfigura il ricordo, lo tinge d’ocra e di viola, di vermiglio infuocato, d’arancio e d’indaco. “Tutti i luoghi – scrive Francesca Schaal Zucchiatti, nell’introduzione al catalogo – anche i più mitici, sono un po’ il frutto della nostra immaginazione. Ne intuiamo le presenze già spirate, i passaggi dell’umanità prima di noi, l’energia si trasforma in fitte spirali di vapori, diventa eternità”.

Nata nel sud della Francia, Béatrice ha iniziato a dipingere e disegnare fin da bambina. Compie studi di Lettere e Storia dell’Arte all’Università di Montpellier, per poi trasferirsi a Ginevra, dove insegna per anni Storia dell’Arte e letteratura francese continuando a dipingere e a scrivere testi d’arte e romanzi. Dal 1972 numerose mostre in Europa, Asia e Stati Uniti fanno conoscere Béatrice Mazzuri al Pubblico.

Le sue opere sono state esposte alla Galerie Royale in Lussemburgo, alla Collis a Losanna, alla Galleria Hatika in Giappone , Galerie Ares ad Instambul in Turchia, alla Fondazione HP Europe. Molti lavori sono inoltre presenti in numerose banche svizzere, come l’UBS, la Banque Clériden, la Banque Raiffeisen e la Banque Julius Baer. Nel maggio del 2012 espone le i suoi dipinti su base fotografica dedicati all’India nella personale “Cité du Temps” a Ginevra, mentre nel dicembre scorso arriva a Venezia, dove realizza una serie di lavori ispirati alla laguna d’inverno.

Di due ritratti presenti nella mostra veneziana (“Jeune homme, le sourire”, ispirato ai colori pazzi della Pop Art, e “Le regard bleu”) scrive ancora Zucchiatti: “Entrambi hanno una potenza comunicativa profonda. Lo sguardo magnetico di due esseri umani che tutto divide : il sadhu nella piena saggezza della vecchiaia, il giovane dagli occhi accesi in attesa di un futuro largo e pieno, catturano e monopolizzano la nostra attenzione rendendo superflui i particolari del volto, i riferimenti dei luoghi. Non ci importa sapere da dove vengono, dove vanno, chi sono, soltanto i loro occhi comunicano, ci interrogano sulla nostra stessa esistenza, sul nostro stesso cammino”.

http://www.era2000online.net/era2000/2013/09/23/beatrice-mazzuri-tra-fotografia-e-pittura-i-suoi-itinerari-doriente-in-una-avvincente-mostra-a-venezia.html

Béatrice Mazzuri en fragments d’éternité invisibles

beamaz-652Rendez-vous Cité du Temps, Pont de la Machine- 1, cet extraordinaire « cœur de fleuve »

Entre deux eaux. Celles des puissants flots du Rhône. Qui finissent de se prélasser dans le lac et prennent brutalement conscience de la longueur du périple nécessaire afin de mieux se perdre dans l’immensité salée. Bondir, rattraper au vol les secondes et les minutes. Se hâter pour mieux mourir…. Béatrice Mazzuri expose dans cet espace magique, « cœur de Genève » jusqu’au 22 avril.

L’artiste classée dans le courant de l’expressionnisme lyrique y présente ses Traces d’invisible. Des tableaux de grand format. A sa taille presque. Elle adore.
Une large dimension qu’elle donne à visualiser dans sa démarche créatrice à son atelier. Sa technique part du réel et y retourne. Boucle. Exactement comme on nait poussière pour le redevenir.

Les photos de base sont triturées, puis délavées, estompées, oubliées. Ensuite « aquarellisées »

Et, en fin du processus créatif, reviennent au réel sublimé. Un cliché photo sera au final tiré du résultat pictural, lequel est collé sous « glass » pour un rendu en toute brillance.

Une curieuse… chasse à l’oubli qui désigne puis omet (!) et trie. Et ne donne à voir que l’essentiel ! J’eus la chance de franchir la porte en passant par hasard, un mardi à la Machine.

-Certes, il n’y a pas de hasard dans la vie ! Et de rencontrer ce jour là deux « âmes sœurs » au diapason. Béatrice Mazzuri en toute tranquillité et Francesca Schaal Zucchiatti, journaliste, écrivain, laquelle a rédigé le portrait de l’artiste dans le catalogue « Mémoire d’invisible ». Deux mêmes réalités, la peintre et l’écrivain. « pour Béatrice créer a toujours été un prodigieux geste de synthèse » affirme la vénitienne, son amie, sa complice. La tranquille et sereine Francesca vient de publier un roman… noir. Son site web: crimini! Pas si simple quand la synthèse est aussi tirée des rencontres structurantes.

MYTHIQUE PONT DE LA MACHINE

Le jour du vernissage, je sentais le navire amiral immobile vibrer. Concordances…. Le regard porté sur les oeuvres accrochées, libre et indomptable ne pouvait s’empêcher de partir pour suivre le fil de l’eau. Aimanté. Prodigieux site de la Machine… Je fus également attirée ce soir là par la musique issue d’un bel objet de lutherie. De l’univers de la résonance. Céline Renaud de JMC Lutherie évoqua avec passion ces épicéas, « ses » épicéas si choyés qui poussent sans hâte côté Jura, transformés pour le bonheur des mélomanes. Les raisons de sa présence ? Une collaboration avec l’artiste sur les « sound boards ».. En sortant un peu tard de l’expo, une seule envie: se laisser porter par les flots impétueux pour voguer vers Nice et puis Venise et plus encore en direction de l’Orient. Il fait nuit. Les eaux sombres reflètent toute la lumière de la Ville. S’accrocher aux éclats….Frêles traces d’invisible, petit fragments d’éternité. Toujours brillants, jamais mats. Pour mieux rebondir Ainsi en a décidé l’artiste.

Sylvie Neidinger

Venezia News Octobre 2013

VEnezia-News-564Article dans le Magazine Venezia News du mois d’octobre 2013, p.39.

Contemporart, octobre-décembre 2013

ContemporArt-591

Arte Cultura, septembre 2013

Arte-Cultura-592

La Nuova Venezia, jeudi 10 octobre 2013

nvart-566

Magazine Art, Mostra Venezia, 21 septembre 2013.

enfant-561BÉATRICE MAZZURI TRA FOTOGRAFIA E PITTURA

di Michele De Luca

I suoi “Itinerari d’Oriente” in una avvincente mostra a Venezia

Tutto il fascino e il mistero dell’oriente è evocato dalla pittura dai forti accenti cromatici dell’artista franco-svizzera Béatrice Mazzuri, le cui opere sono esposte nella Galleria Juris & Perl di Venezia in Campo Santo Stefano. Si tratta di dieci lavori (raccolti nella mostra “Back true: itinerari d’oriente”), presentati per la prima volta in Italia, che costituiscono una sorta di cammino all’interno del quale convergono come chiave di lettura le parole: viaggio e ricerca. Viaggio come trama esistenziale filosofica, ricerca di una conciliazione fra opposti: colori/ trasparenza, Oriente/Occidente, presenza/assenza. Un viaggio “interiore”, in cui la Mazzuri ritrae lo spazio fra sogno e realtà dei luoghi, le presenze umane già svanite, il passaggio del tempo verso l’eternità attraverso una tecnica originale e personalissima che unisce fotografia e pittura.
Partita per un lungo vagabondaggio in India, ritorna con più di 3500 fotografie che utilizza come base per dipingere con pennelli e colori. Il quadro così ottenuto subisce un altro trattamento con una tecnica a calco. Il risultato finale viene fotografato così da restituire all’opera tutta la leggerezza dell’immagine poetica inseguita dall’artista: “Une fois obtenu ce que je voulais, je l’ai photographié ». Questa tecnica, innovativa, non è una mera esibizione di stile, se pur finissima, ma nasce dalla forte esigenza dell’artista di comunicare le più intense emozioni vissute nei momenti della visione e dell’attrazione verso volti e paesaggi. Sono proprio le tematiche del ritratto e del paesaggio a stimolare particolarmente la fantasia dell’artista. Entrambe hanno una potenza comunicativa sorprendente, che cattura e monopolizza il nostro sguardo al punto da farci dimenticare da dove vengano i personaggi ritratti e i precisi contorni di un luogo.
La Mazzuri dunque, fotografa, dipinge, coglie, ascolta: dai paesaggi aridi e violenti delle Cevannes nella sua Francia natale ai colori intensi dell’India del Nord, dalla Cupola di Santa Sofia ad Istambul, alla Basilica di San Marco a Venezia, città su cui, nell’ultimo periodo, ha concentrato la sua attenzione. Il colore delle emozioni trasfigura il ricordo, lo tinge d’ocra e di viola, di vermiglio infuocato, d’arancio e d’indaco. “Tutti i luoghi – scrive Francesca Schaal Zucchiatti, nell’introduzione al catalogo – anche i più mitici, sono un po’ il frutto della nostra immaginazione. Ne intuiamo le presenze già spirate, i passaggi dell’umanità prima di noi, l’energia si trasforma in fitte spirali di vapori, diventa eternità”.
Nata nel sud della Francia, Béatrice ha iniziato a dipingere e disegnare fin da bambina. Compie studi di Lettere e Storia dell’Arte all’Università di Montpellier, per poi trasferirsi a Ginevra, dove insegna per anni Storia dell’Arte e letteratura francese continuando a dipingere e a scrivere testi d’arte e romanzi. Dal 1972 numerose mostre in Europa, Asia e Stati Uniti fanno conoscere Béatrice Mazzuri al Pubblico.
Le sue opere sono state esposte alla Galerie Royale in Lussemburgo, alla Collis a Losanna, alla Galleria Hatika in Giappone , Galerie Ares ad Instambul in Turchia, alla Fondazione HP Europe. Molti lavori sono inoltre presenti in numerose banche svizzere, come l’UBS, la Banque Clériden, la Banque Raiffeisen e la Banque Julius Baer. Nel maggio del 2012 espone le i suoi dipinti su base fotografica dedicati all’India nella personale “Cité du Temps” a Ginevra, mentre nel dicembre scorso arriva a Venezia, dove realizza una serie di lavori ispirati alla laguna d’inverno.
Di due ritratti presenti nella mostra veneziana (“Jeune homme, le sourire”, ispirato ai colori pazzi della Pop Art, e “Le regard bleu”) scrive ancora Zucchiatti: “Entrambi hanno una potenza comunicativa profonda. Lo sguardo magnetico di due esseri umani che tutto divide : il sadhu nella piena saggezza della vecchiaia, il giovane dagli occhi accesi in attesa di un futuro largo e pieno, catturano e monopolizzano la nostra attenzione rendendo superflui i particolari del volto, i riferimenti dei luoghi. Non ci importa sapere da dove vengono, dove vanno, chi sono, soltanto i loro occhi comunicano, ci interrogano sulla nostra stessa esistenza, sul nostro stesso cammino”.

http://www.magazineart.net/articoli/beatrice-mazzuri-tra-fotografia-e-pittura.html

Castronuovo di Sant’Andrea, 30 septembre 2013

Tutto il fascino e il mistero dell’oriente è evocato dalla pittura dai forti accenti cromatici dell’artista franco-svizzera Béatrice Mazzuri, le cui opere sono esposte nella Galleria Juris & Perl di Venezia in Campo Santo Stefano. Si tratta di dieci lavori (raccolti nella mostra “Back true: itinerari d’oriente”), presentati per la prima volta in Italia, che costituiscono una sorta di cammino all’interno del quale convergono come chiave di lettura le parole: viaggio e ricerca. Viaggio come trama esistenziale filosofica, ricerca di una conciliazione fra opposti: colori/ trasparenza, Oriente/Occidente, presenza/assenza. Un viaggio “interiore”, in cui la Mazzuri ritrae lo spazio fra sogno e realtà dei luoghi, le presenze umane già svanite, il passaggio del tempo verso l’eternità attraverso una tecnica originale e personalissima che unisce fotografia e pittura.
Partita per un lungo vagabondaggio in India, ritorna con più di 3500 fotografie che utilizza come base per dipingere con pennelli e colori. Il quadro così ottenuto subisce un altro trattamento con una tecnica a calco. Il risultato finale viene fotografato così da restituire all’opera tutta la leggerezza dell’immagine poetica inseguita dall’artista: “Une fois obtenu ce que je voulais, je l’ai photographié ». Questa tecnica, innovativa, non è una mera esibizione di stile, se pur finissima, ma nasce dalla forte esigenza dell’artista di comunicare le più intense emozioni vissute nei momenti della visione e dell’attrazione verso volti e paesaggi. Sono proprio le tematiche del ritratto e del paesaggio a stimolare particolarmente la fantasia dell’artista. Entrambe hanno una potenza comunicativa sorprendente, che cattura e monopolizza il nostro sguardo al punto da farci dimenticare da dove vengano i personaggi ritratti e i precisi contorni di un luogo.
La Mazzuri dunque, fotografa, dipinge, coglie, ascolta: dai paesaggi aridi e violenti delle Cevannes nella sua Francia natale ai colori intensi dell’India del Nord, dalla Cupola di Santa Sofia ad Istambul, alla Basilica di San Marco a Venezia, città su cui, nell’ultimo periodo, ha concentrato la sua attenzione. Il colore delle emozioni trasfigura il ricordo, lo tinge d’ocra e di viola, di vermiglio infuocato, d’arancio e d’indaco. “Tutti i luoghi – scrive Francesca Schaal Zucchiatti, nell’introduzione al catalogo – anche i più mitici, sono un po’ il frutto della nostra immaginazione. Ne intuiamo le presenze già spirate, i passaggi dell’umanità prima di noi, l’energia si trasforma in fitte spirali di vapori, diventa eternità”.
Nata nel sud della Francia, Béatrice ha iniziato a dipingere e disegnare fin da bambina. Compie studi di Lettere e Storia dell’Arte all’Università di Montpellier, per poi trasferirsi a Ginevra, dove insegna per anni Storia dell’Arte e letteratura francese continuando a dipingere e a scrivere testi d’arte e romanzi. Dal 1972 numerose mostre in Europa, Asia e Stati Uniti fanno conoscere Béatrice Mazzuri al Pubblico.
Le sue opere sono state esposte alla Galerie Royale in Lussemburgo, alla Collis a Losanna, alla Galleria Hatika in Giappone , Galerie Ares ad Instambul in Turchia, alla Fondazione HP Europe. Molti lavori sono inoltre presenti in numerose banche svizzere, come l’UBS, la Banque Clériden, la Banque Raiffeisen e la Banque Julius Baer. Nel maggio del 2012 espone le i suoi dipinti su base fotografica dedicati all’India nella personale “Cité du Temps” a Ginevra, mentre nel dicembre scorso arriva a Venezia, dove realizza una serie di lavori ispirati alla laguna d’inverno.
Di due ritratti presenti nella mostra veneziana (“Jeune homme, le sourire”, ispirato ai colori pazzi della Pop Art, e “Le regard bleu”) scrive ancora Zucchiatti: “Entrambi hanno una potenza comunicativa profonda. Lo sguardo magnetico di due esseri umani che tutto divide : il sadhu nella piena saggezza della vecchiaia, il giovane dagli occhi accesi in attesa di un futuro largo e pieno, catturano e monopolizzano la nostra attenzione rendendo superflui i particolari del volto, i riferimenti dei luoghi. Non ci importa sapere da dove vengono, dove vanno, chi sono, soltanto i loro occhi comunicano, ci interrogano sulla nostra stessa esistenza, sul nostro stesso cammino”

MICHELE DE LUCA

Prestige immobilier, septembre 2012

«Dans la décoration, j’aime mélanger les temps, les époques».

Professeur d’histoire de l’art et de littérature, peintre, écrivain, elle vient de publier son premier livre, «Jeux de mouche» (Ed. LaSociété des écrivains), mais aussi architecte d’intérieur! La Genevoise Béatrice Mazzuri a tous les talents. Et l’élégance. Celleque l’on retrouve aussi bien dans ses œuvres que dans l’intérieur de sa maison contemporaine, à Conches. «J’ai complètement désossé la maison, j’ai changé les matériaux et refait des espaces, dit-elle. J’ai aussi réaménagé le jardin, j’avais besoin d’arbres».

La maison baigne dans une douce sérénité créée par la présence de matériaux nobles, parfois utilisés dans un style brut, et de tons poudrés de violet et de rose. Les mo- biliers se mélangent de classique, moderne, d’époque, formant une partition harmonieuse.

L’épure du lieu est réchauffée par des objets – par exemple, des poteries à l’aspect presque rustique dans des couleurs en demiteintes, des sculptures et des compositions florales minimalistes. La passion de Béatrice Mazzuri pour l’architecture remonte à l’enfance. «Mon père avait hérité de son grand-père un village médiéval en Lorèze, au sud de la France, dit-elle. C’était un lieu romanesque et je me souviens d’avoir tra- vaillé à la restauration des maisons pendant les vacances».

Artiste infiniment curieuse «le lien entre peinture, écriture et décoration est l’humain, dit-elle. J’aime travailler sur le territoire des gens». Béatrice Mazzuri a aménagé dans sa maison deux lieux bien distincts, l’un pour écrire et l’autre pour peindre. «J’ai besoin d’un bureau pour écrire, d’une pièce où je puisse me replier sur moi-même, explique-t-elle. Certains épisodes de vie m’inspirent plutôt de peindre, d’autres d’écrire. Mais j’ai le sentiment que ces deux univers se rapprochent; peut-être que bientôt, je n’aurai besoin que d’un seul endroit pour travailler».

C’est au calme, avec pour compagnie ses deux chattes blanches Cim et Bom, que l’artiste a préparé sa dernière exposition «Inde,éclats et chuchotements», inspiré d’un voyage en Inde avec son fils Sébastien. «C’était l’année dernière, explique-t-elle. Il y avait du symbolique dans ce voyage que je faisais avec mon fils de 33 ans, un adulte. Je voulais en faire quelque chose. J’ai été très sensible à l’Inde, notamment à la beauté des femmes et aux couleurs. J’ai fait quelque 3500 photos dont je comptais m’inspirer pour peindre».

Mais Béatrice Mazzuri va encore plus loin en utilisant une technique très personnelle et originale de peinture sur base photographique. Sur de grands formats, elle crée des univers flottants, poétiques, entre réel et imaginaire. Derrière chaque œuvre se cache un questionnement sur l’être qui s’exprime par des ef- fets de transparence, bien loin des certitudes absolues. Les couleurs atténuées, safran, jaune, bleu, mais parfois aussi fortes comme l’orange, forment un ensemble très gai, expression d’une Inde à la splendeur triomphale.

Léa Tremblay,
‘Prestige immobilier’ septembre 2012

Interview de Béatrice Mazzuri par Ozden Cetin (Décembre 2000)

Article de la Tribune de Genève, le 11 mai 2012

Lionel-Chiuch-1-43BEATRICE MAZZURI LIVRE SES «IMPRESSIONS» d’INDE à la Cité du Temps

Exposition

L’artiste invite à un voyage qui est aussi à l’intérieur. A découvrir jusqu’au 2 Juin. Diurnes indiens. Des visages dont les traits s’estompent, une façade qui s’écaille et se fissure, le relief d’une ville qu’engloutit un nuage bleu poudré. Tout cela en trompe l’œil, en transparence plus ou moins ténue, en émulsion de matière qui s’emploie à saisir l’empreinte du temps.

Technique nouvelle

Même pour ceux qui glorifient d’en avoir traversé les excès, l’Inde reste une idée. Et chacun a la sienne. Béatrice Mazzuri, qui avait cessé de peindre depuis trois ans, y a retrouvé la vie. La sienne, sans doute, mais aussi celle d’un peuple qui ne se résout jamais tout à fait à la mort. En novembre 2011, elle est partie avec son fils en humeur vagabonde, loin des circuits touristiques. Elle a ramené de ce périple plus de 3500 photos. Des silhouettes, des édifices, des scènes de la vie qu’elle refuse de magnifier par des cadrages trop précis. « je ne suis pas photographe » tient-elle à préciser. Ce travail, elle l’utilise comme base pour peindre avec ses pigments habituels. Une technique nouvelle, avec calque, qu’elle perfectionne pendant trois mois, sans répit. « Une fois obtenu ce que je voulais, je l’ai photographié ». Au final, elle réalise cinquante œuvres, dont la moitié est exposée à la Cité du Temps.

Un premier livre

« J’avais envie de dire quelque chose de juste sur l’Inde, de ne pas relayer des mensonges », affirme Béatrice Mazzuri. Loin de tout misérabilisme, elle met en scène un pays dont les mouvements sont autant de flux qui traversent l’âme. Surtout, le temps en modifie sans cesse les contours, alternant couleurs vives et teintes passées en strates temporelles. « J’avais 20 ans quand ma mère est morte, et à partir de là j’ai fait du non figuratif, relève l’artiste. Quelque chose s’était verrouillé et l’Inde a débloqué ça ». En témoigne également la publication, à l’occasion du décrochage, d’un premier livre. Sur le mode poétique, au fil d’une narration sans contrainte, Béatrice Mazzuri s’y confie et évoque les moments clés de sa vie. « Je voulais utiliser un pseudo, conclut-elle. Mais finalement, je montre bien mes peintures….. »

Lionel Chiuch

Cité du temps, Mai 2012

IMG_4716-190Un billet de rêve pour l’éternité

Du 4 mai au 3 juin 2012, vous pourrez suivre le récit d’un fabuleux périple en Inde tout en restant à l’abri des murs protecteurs de la Cité du Temps à Genève. La nouvelle exposition de la célèbre artiste Béatrice Mazzuri, « Inde, éclats et chuchotements », révèle un univers fascinant qui flotte entre rêve et réalité. L’intemporelle danse avec le temporel dans une partition unique réunissant la photographie et la peinture. Votre esprit et votre imagination se délecteront à résoudre les énigmes des tableaux: est-ce que cette femme en sari fait partie intégrante de la fresque ou ne fait-elle que passer devant ? Ces édifices sont-ils arrimés dans le ciel ou s’élèvent-ils vers lui ? Et plus loin, s’agit-il d’éléphants volant à travers la façade de l’emblématique Taj Mahal? Le temps qui passe et la quête vers l’éternité continueront sans nul doute à habiter votre esprit après avoir parcouru la fabuleuse vingtaine d’œuvres de l’exposition.

Béatrice Mazzuri décrit ce nouveau travail, qui combine pour la première fois des éléments de peinture et de photographie, comme étant le plus personnel qu’elle n’ait jamais produit jusqu’ici. L’inspiration est née d’un récent voyage à travers l’Inde du Nord, qui a agit sur elle tout à la fois comme source d’inspiration et de tension. Alors que de chaque œuvre naît un doute entre ce qui est réel et ce qui est créé, votre imagination est nourrie par la palette de couleurs intenses de l’Inde, tandis que votre esprit est absorbé par l’idée de capturer et de suspendre le temps. Fidèle au titre de l’exposition, le contenu chuchote ça et là de subtils messages, puis soudainement laisse éclater des formes et des images audacieuses, traduisant avec fracas l’atmosphère des scènes.

« Inde, éclats et chuchotements » présente une première incursion de l’artiste dans l’univers de la photographie. Cette approche s’ajoute à un palmarès impressionnant d’expositions de peinture en solo, incluant des galeries de renom dans le monde entier, de New York à Séoul, d’Osaka à Paris. Née dans le Gard, en France méridionale, Béatrice Mazzuri s’installe en Suisse en 1973, où elle enseigne la littérature française et l’histoire de l’art pendant quelques années. Sa fascination pour l’Orient se réveille à un âge précoce et fait bientôt l’objet de ses études et voyages. Alternant entre écriture et peinture, elle met son talent au service de la beauté, qu’elle réussit à dévoiler jusqu’au cœur de la misère et de la souffrance.

La Cité du Temps- Pont des Machines- Genève

"MIRROR Art"

Renklerin dili Beatrice Mazzuri 15 – 31 Aralik 2000 tarrhleri arasinda Resim ve Heykel Müzesi’nde sergi açan Fransiz ressam Prof. Mazzuri halen Cenevre’de Fransizca dili ve sanat tarihi dersleri veriyor. Aralik ayinin ikinci yarisinda Besiktastaki resim ve Heykel Müzesi bir renk cümbüsu yasadi. Fransiz asilli Madame Beatrice Mazzuri’nin firçasindan çikan tablolar, Bogaz’in rengarenk güzelligine adeta nazire yaparcasina asirlik salonun duvarlarini süsledi. Müthis bir renk hafizasina sahip olan Beatrice Mazzuri tablolarini yapmadan önce gördügügèuzellikleri bir müzisyenin hafizasina yerlestirdigi notalar gibi o mekandaki binlerce ton rengi bellegine naksediyor. Sanki açik gözleri o renk harmonisini bir fotograf makinesi gibi ölümsüzlestiriyor. Sonrasi daha ilginç… Beatrice Mazzuri gözleriyle fotografini çektigi o güzelligi daha sonra, hatta hatta belki de iki üç ay sonra konsantrasyonunu tamamlayip tualine yansitirken olaga-nüstü bir yetenek sergiliyor. Sanatçinin tablolarinda fotografin tuale yansimasi yok. Çerçevenin içine renklerin yansimasi var. Mekann asli neyse tualde de ayni renk tonlari var. Olaganüstü renk demeti sizi bu santçinin tablolarina hayran birakiyor. Beatrice Mazzuri’nin tablolarinda « Expressionnisme Lyrique » bir iface var. Görmeyenlere anlatmak ressam Mazzuri gibi olaganüstü bir sanat ister… Onun eserlerinde renk, isik ve sonsuz bir iyimserlik var. Kelimelere gerek yok. Hissetmeniz gerek. Gözkamastirici renkleri bütün seffafligi ile paletinde bir araya getiren Beatrice Mazzuri eserlerinde zengin bir renk harmonisi sergiliyor. Tablolarina baktiginizda sizi kucaklayan renklerin ortasindi huzur buluyorsunuz. Çok ilginç, belki gençliginizin o tertemiz bahar renkleri saçlarinizdan topugunuza kadar süzülürken içinde bulundugunuz yasin da kendine has sicakligini hissediyorsunuz tablolar karsisinda… Sanki renkler sizin duygularinizi dile getiriyor. Birbirinden berrak renkler geçmisinizden bir döprü olup dans ederek getirior sizi bu günlere… Ya da o andan itibaren gelecegin sihirli günlerine kosmak geçiyor içinizden. Beatrice Mazzuri’nin renkleri insana cosku ve yasama azmi veriyor. Gününüz, dününüz ve geleceginiz birdenbire renkleniveriyor… Beatrice Mazzuri tablolarinda belki de kendisini, sanatini ve yasadigi günlerin yogunlugunu sorguluyor. Onun tablolari önünde kendinizi, Mazzuri’nin bakislariyla yakalayip sorguladigi, bir bulup bir kaybettigi yolun agzinda bulabilirsiniz. Duygulari bu denli yogun yasatan ressamin eserleri soyut kavramda yeni bir yöndür sizin için… Beatrice Mazzuri’nin tabolarinda renklerin görünmeyen berrak kalinligi, sekillerin ötesini görmenizi sagliyor adeta… Karakalem ve akuarel arasindaki bir sinirda çizgi ve renkler bir görünüp bir kayboluyorlar. Sanatçinin genis ve büyük tablolari, alisilmisin ötesinde bir cesaretle isiklarini etrafa yayarken bosluga asilmis narin kagitlar sonsuza varan bir söylesi dokuyarak sanki tutulmazi yokluyor… Bu resimlerde düslerini kurdugunuz Dogu’num tüm gizemi ile Bati’nin ciddiyetini birarada buluyorsunuz. Beatrice Mazzuri; uzlasmanin ama daha çok geçmsle gelecegin, aklin ve duyarliligin, hislerin ve ruhun kaynastigio anin ressami. Resim ve Heykel Müzesindekl Alizes Koleksiyonu sanatçinin 1972’den beri sürdürdügü 31. Kisisel Sergisiydi. Mazzuri 14 de karma Sergiye katilmis. Türkiyede ilk defa sergi açan Mazzuri’nin Fransa disinda, Isviçre, Belçika, Lüksemburg, Japonya, Amerika ve Kore’de de bir çok sergisi var. Egitimini Montpellier Üniversitesi’nde yapan Prof. Beatrice Mazzuri halen Isviçre’nin Genevre kentinde fransizca dili ve sanat tarihi hocasi. Sanatçi, 15 Aralik 2000’de Mimar Sinan Üniversitesi Oditoryumu’nda « Millenium’da Bati Sanati » konulu bir de konferans verdi.

"Pazartesi", 18 décembre 2000

Sergi Fransiz ressam Beatrice Mazzuri sergisi M.S.Ü. Resim Heykel Müzesi’nde açildi. Sanat Tarihi pofesörü sanatçi, eserlerinde göz kamasti-rici renkleri, malzeme ve seffafligi bir araya getirmesiy-le taniniyor. Sergi 26 Aralik’a dek açik kalacak. Emine Tirali resim sergisi bugün Kadiköy Belediyesi Merkez Sanat Galerisi’nde

La Gazette de Monaco, juin 2001

gazette-final-40Force et transparence Le nouvel établissement Julius Baer Métropole Sa profession n’a pas de nom, alors qu’elle a su s’en faire un. Béatrice Mazzuri, peintre et femme d’écriture, exerce aujourd’hui « un métier conceptuel ». C’est à elle que Julius Baer a fait appel pour concevoir et aménager son nouveau local. « Il s’agissait d’inventer le prolongement méditerranéen de son image déclinée dans le langage du lieu, d’identifier les caractéristiques et l’esprit d’un établissement tel que Julius Baer pour lequel j’ai déjà réalisé d’importants travaux de réaménagement, notamment dans le Tessin, et de les transposer, ici, dans un autre contexte en usant de signes et codes qui les rendent transparents, intelligibles et attractifs dans un pays particulièrement sensible à l’élégance et à l’esthétique ». Ce sera un luxe qui se veut sans brillance, sans marbre ni stuc: « Le vrai luxe à Monaco: c’est l’espace. Il fallait donc susciter cette notion d’espace dès l’entrée, à partir des 800 m2 d’un seul tenant, rappeler les fondements-mêmes de cette célèbre Maison, faire référence à sa solidité notamment par l’utilisation, au sol, de la pierre de Jérusalem, mate et crayeuse. » La pierre reconstituée sur les murs vient rehausser les volumes, le mobilier dessiné également par Béatrice Mazzuri, de même couleur que les boiseries, tend à l’épure. Une collection de sculptures et de peintures d’artistes suisses a pris naturellement place: André Bucher, Jacques Tyack, Thierry Lenzin, Eugenio Corradi, Jean-Marc Schwaller et Jacques Pugin. La porte d’entrée cossue, bois massif en son centre, vitrée sur le côté, agit ici comme un signe, affichant transparence et solidité. Béatrice Mazzuri se félicite d’avoir collaboré à l’élaboration de cet « univers de signes » avec l’architecte Eric Bréaud, évoluant dans une même communauté de pensée, et les différents corps de métiers de la place. Elle a aussi rendu hommage au savoir-faire du peintre-décorateur Jacques Lantéri. N. B.-M.

Comment ça va?

Lionel-Chiuch-2-1-38Ténébreuse, Béatrice Mazzuri? Oui, si l’on s’en tient au fait qu’elle soit brune. Mais pas si on se laisse gagner par la clarté qui émane de son regard et de son sourire. A l’instar de son oeuvre, l’artiste genevoise dégage une lumière qui est aussi celle de la vie. Originaire des Cévennes, Béatrice s’est installée en Suisse il y a plusieurs années. C’est cependant ailleurs qu’elle puise l’essentiel de son inspiration. Un récent séjour en Martinique est à l’origine de son actuelle exposition carougeoise. « C’était juste après la saison des pluies, et j’ai été très impressionnée par l’intensité des couleurs » se souvient-elle. Ainsi pourvue d’une riche palette de nuances, Béatrice a pu donner corps à ses émotions. « Sur place, je ne traduis rien » explique-t-elle. « J’absorbe. Cela resurgit ensuite sous forme d’impératif pictural. » Venue très tôt à la peinture (« J’ai toujours eu un crayon ou un pinceau à la main »), Béatrice Mazzuri se consacre également à l’écriture. Pas question d’exposer au grand jour le fruit de cette activité littéraire. La peintre, qui est aussi professeur de Lettres, souligne que « l’écriture est plus affective ». « Avec les mots, l’émotion est transposée. Dans la peinture, elle est plus brute. » Pour mieux saisir la personnalité de la Genevoise, on se reportera donc à ses toiles. Amples et radieuses, elles révèlent dans l’abstraction une artiste d’une étonnante générosité.
Lionel Chiuch

"Le Patriote Côte d’Azur", 25 août 1995

Galerie l’Orangeraie à Saint-Paul

Les Gerbes Chromatiques de Béatrice Mazzuri Béatrice Mazzuri ne peut cacher ses racines cévenoles. Ses toiles sont pleines de cette force sauvage, de ces envolées naturelles qui balaient l’espace. Passée très tôt à la figuration, l’artiste explore les couleurs comme on pénètre dans une grotte préhistorique: avec cette accélération cardiaque de l’attente heureuse, le souffle court et l’impatience fébrile. Nulle relation compatissante. Les couches d’acrylique sont mises à nu. Le peintre procède avec ordre. Certains tableaux reflètent cette recherche autour d’une teinte. Là des dégradés, ici des complémentaires. Le tout s’articulant en un mouvement qui se voudrait parfois vortex mais se trouve comme enraciné. Car les gerbes que nous propose Béatrice Mazzuri ne sont pas aussi libres qu’il n’y paraît. Même la triple toile baptisée « Trames » ne parvient pas à un réel morcellement. Un peu comme les aimants qui ont toujours deux pôles quelle que soit leur dimension. Comment ne pas songer cependant à des agrandissements d’une matière nouvelle, jamais décelée, que le pinceau de Béatrice Mazzuri rend à la vie. C’est là le mot exact. Dans « Nordique, le mouvement est atténué, inhibé. Dans « Glaces », on distingue un entrelacs de formes. Les lignes devenues tentacules, tentent de se rejoindre. Elles se cherchent, se lovent les unes contre les autres. Une rumeur chromatique nous parvient. Elle est orangée. Va-t-elle s’amplifier? Est-elle évanescente? L’artiste a saisi le point critique, celui où tout peut basculer. Pour parvenir à la plénitude, elle doit briser les courbes, placer des corsets et maîtriser le tout par l’opposition d’un carré rouge sur un aplat gris. Et comme si cela ne suffisait pas, elle enserre le parallélépipède dans un cadre rouge lui aussi. Ce n’est qu’à cette condition qu’elle atteint « l’équilibre ». Michel Butor a sans doute saisi mieux que quiconque le rapport étrange que nous impose Béatrice Mazzuri avec ses oeuvres: « Ce sont des bras qui se referment Autour du cou des choses Palpant leur fuite Et s’entrouvrant pour les lâcher Vers un siècle d’essor. »

Pierre Barbancey

"La Gazette de l’Hôtel Drouot", 6 février 1998

Evoquant souvent l’idée de porte ou de passage, les peintures abstraites de cette jeune artiste ont de larges tracés verticaux qui peuvent faire penser à des tracés de spatules. Mais en y regardant de près ont est confronté à une matière extrêmement fine et comme aquarellée, délicatement éclaboussée de taches. Il y a un côté « grandes orgues » assez spectaculaire dans ces toiles pleines de vibrations, jouant avec intensité sur des chromatismes audacieux.

"Trajectoires Magazine", mars 1995

Le temps d’une image Les entremetteurs de l’art sont devenus plus discrets, et c’est tant mieux. Retour donc à la lumière, et à l’oeuvre, sans autre profit que le simple plaisir du regard. Après Jean Degottex et avant Alexandre Fassianos, la Galerie Krisal accueille Béatrice Mazzuri du 15 mars au 4 avril. Ses recherches sur la matière et sur les couleurs, débouchent sur une architecture organisée où illusion et imagination se prêtent au jeu des métamorphoses. L’artiste nous convie au spectacle d’un univers qui n’évolue que par fractures, contrastes et reliefs rehaussant ces dissonances faussement improvisées.

Lionel Chiuch

"GHI", 19 mai 1994

Artiste-peintre genevoise: à New-York!

C’est suffisamment rare pour mériter d’être signalé: Béatrice Mazzuri, artiste-peintre genevoise, expose en effet pour la troisième fois consécutive à « Big Apple ». Après une exposition individuelle à Noho Gallery, la Galerie Jain Marunouchi l’invite pour la seconde fois à participer à une exposition collective, du 7 au 25 juin. Si vous passez par là et désirez découvrir l’oeuvre d’une compatriote, ce sera le moment ou jamais!

Série en 6 variations "Arcane" réalisée pour l‘exposition au Musée d’Art Moderne de Séoul en 1995

Nous parlerons à l’envers.

Pour Béatrice Mazzuri, nous ne mettrons pas de tain à nos miroirs, nous n’occulterons pas la part d’absen- ce qui nous pousse vers les autres, en fait, vers la matière des autres. Car c’est « derrière » que se situe toute chose, c’est à l’abri de la lumière que la clarté la plus fragile se forge et qu’enfin nous pouvons prend- re la mesure des choses.
La peinture de Béatrice Mazzuri, cette liturgie com- pacte et nocturne, fait preuve d’une force peu com- mune. Pour qui connaît l’artiste, pour qui a pu pren- dre la mesure de sa fragilité, il y a là un mystère, un de plus, direz-vous. Celui-ci est fécond. Il affirme sans tourner la tête que le talent rugit même chez les plus silencieux d’entre nous. Il démontre, et avec quel éclat, que nous ne saurions nous résumer à cette part de nous-mêmes qui ne se réalise que par le tru- chement de l’autre. Bien sûr, la multiplicité affecte la solitude de notre urgence à vivre, mais jamais elle ne révoque la magie créatrice. Les dernières œuvres de Béatrice Mazzuri témoignent de cette liberté idéale. On peut certes les définir, leur donner un contexte, leur soulever la jupe pour humer des fragrances judi- cieusement dosées. Autant contraindre les Sylphides à la pesanteur du quotidien. Il n’y a là aucun calcul. Simplement, l’urgence d’une césure entre l’affirma- tion de l’apparence et la douleur bleue de notre impuissance.
Voici alors Aragon qui déclare « il flotte autour d’elle un grand parfum de brune, brune heureuse, où l’idée d’autrui se dissout ». Nous y sommes. L’amour est désamorcé. Il ne reste que les balafres. C’est dans un esprit de sauvegarde du bonheur que Béatrice Mazzuri y trempe ses pinceaux…

Lionel Chiuch, Genève, mai 1995

"Le Nouveau Quotidien", cahier spécial "L’agenda", 31 janvier-7 février 1993

Exposition Béatrice Mazzuri, aux Loges du Mont-Blanc

Mazzuri - Galerie Cour Saint-Pierre

Expositions à voir cette semaine

Femme peintre née dans le Gard, Béatrice Mazzuri donne dans l’expressionnisme, abstrait, un expressionnisme construit, ordonné, pas toujours très spontané. Tantôt claires et mates, tantôt sombres, inten- ses et brillantes, les toiles offrent de belles compositions duelles (noir et bleu, noir et rouge), mais aussi des scènes incertaines.

"Journal de Genève", mardi 11 juin 1991

Genève culturelle – Le Carnet d’amateur d’art

Femme peintre née dans le Gard, Béatrice Mazzuri donne dans l’expressionnisme, abstrait, un expressionnisme construit,ordonné,pas toujours très spontané. Tantôt claires et mates, tantôt sombres, intenses et brillantes, les toiles offrent de belles compositions duelles (noir et bleu, noir et rouge), mais aussi des scènes incertaines.